L'Emprise
(Roman, Editions de l'Homme, 1979, 208p.; Club Québec-Loisirs, 1980; Leméac, Poche, 1988, 158p); BQ (Poche), 2007, 155p.
Un romancier s’intéresse à un homme étrange, un peu dérangé, qui passe ses journées dans la rue à attendre et à observer les gens et les voitures. Bientôt, l’écrivain voudra tout savoir sur lui et prendra tous les moyens pour y parvenir. En cours d’enquête il découvre des faits troublants qui le révoltent : ce doux fêlé incarne en fait la souffrance humaine dans ce qu’elle peut avoir de plus pathétique. Arrêté plusieurs fois pour exhibitionnisme, il finit enfermé et ne sera libéré que castré. Parmi les nombreux problèmes que ce roman soulève figurent la place de la marginalité dans le monde moderne, celle de la liberté individuelle face aux contraintes de la société, celle des sexualités non-conformes. Est-ce qu’il ne serait pas temps de redéfinir les rapports sociaux ? Voilà un roman à suspense écrit pour émouvoir, mais aussi pour faire réfléchir et éclairer la condition humaine.
- Prix Robert-Cliche 1979 (Québec)
- Listes Best seller 1979 (Canada)
- Sélection et réédition de luxe, Club Québec/loisirs 1980
- Adaptation télévisée, société Radio-Canada 1980
- Adaptation cinématographique, Productions Nuit blanche 1981
- Sélectionné parmi les 100 meilleurs romans québécois (Martineau, Jacques. Les 100 romans québécois qu'il faut lire, 1995)
- Traduction en anglais par David Lobdell: Double Exposure, Ottawa, Oberon Press, 1990
- Traduction en serbe par Ljiljiana Matic: Dvojnik, Belgrade, Clio, 2002.
- Traduction en italien par Rahel Francesca Genre: Doppia esposizione, Roma, Il Sirente, 2008
- Traduction en espagnol par Jose Rojas: La Posesion, disponible.
Ce que la critique en pense
"L'auteur, à son coup d'envoi, s'affirme comme un des écrivains importants de sa génération." Louis-Guy Lemieux, Le Soleil, 12-5-79
"Un premier roman qui est bien plus qu'une promesse: une réussite." Pierre L'Hérault, Livres et auteurs québécois 1979
"... fait sensation...". Jean Prasteau, Le Figaro, Paris, 07-05-79
"... du langage, (Brulotte) fait ce qu'il veut, avec cette distance qui lui évite à la fois la banalité et les naïvetés. (...) Tout cela est l'affaire d'un vrai écrivain."Réginald Martel, Montréal, La Presse, 05-05-79
"Ce premier roman d'un nouvel écrivain se classe parmi les cinq ou six meilleurs romans de la production littéraire cette année." Paul-André Bourque, "L'heure de pointe", Télévision de Radio-Canada, 24-05-79